Alors que le devoir de vigilance européen subit des attaques, la FIDH et le FIR réaffirment son importance
En réponse à la lettre commune envoyée à Emmanuel Macron et au chancelier allemand Friedrich Merz par 46 grandes entreprises européennes le lundi 6 octobre réclamant l’abrogation de la CS3D au nom de la « compétitivité européenne », le FIR et la FIDH -Fédération internationale pour les droits humains réagissent afin de rappeler le caractère essentiel de la directive et notamment que:
- Le devoir de vigilance est un outil de progrès et non pas un fardeau
Le recul sur ces efforts – et non leur poursuite- nuirait à la compétitivité et à la crédibilité des entreprises européennes sur la scène mondiale - La directive permet de soutenir les droits humains et la protection de l’environnement alors que les sociétés multinationales ont connaissance des impacts négatifs que leurs activités peuvent avoir sur les personnes et sur la planète
- L’Union européenne doit réaffirmer son engagement en conservant son leadership en matière de responsabilité des entreprises
Si cette demande devait être entendue, les seuls gagnants seraient ceux qui cherchent à échapper à toute responsabilité, au détriment des citoyens européens et des populations affectées dans le monde entier.
C’est pourquoi la FIDH et le FIR appellent l’Union européenne et ses États membres à conserver la dynamique de responsabilisation initiée sous la précédente législature qui engage les entreprises à respecter les droits humains et l’environnement.
Le communiqué de presse joint de la FIDH et du FIR: