L’Investissement Socialement Responsable est un placement qui vise à concilier performance économique et impact social et environnemental en finançant les entreprises et les entités publiques qui contribuent au développement durable quel que soit leur secteur d’activité.
En influençant la gouvernance et le comportement des acteurs, l’ISR favorise une économie responsable.
Définition, Publications, Formations, Archives
Ce qu’est l’ISR
Les approches de l’ISR sont variées, parce que les cultures locales sont variées. Le Social, par exemple, est privilégié en France alors qu’en Suisse et en Allemagne l’Environnement est mis en avant. En Grande-Bretagne la Gouvernance est considérée comme essentielle, dans les pays scandinaves et aux États-Unis ce sont les valeurs éthiques qui priment. En France un consensus s’est dégagé pour qualifier d’ISR, les fonds qui prennent en compte simultanément les critères E, S et G, s’attachant ainsi au concept de développement durable.
Les différentes approches de l’ISR
Les fonds dit « Best in class » sélectionnent les meilleures entreprises dans leur secteur suivant les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance… Il s’agit de l’approche la plus présente en France.
Les fonds excluent des entreprises en raison de leur activité (tabac, alcool, armement, jeu…) ou à cause de certaines de leurs pratiques observées (travail forcé, corruption, test sur les animaux…). Cette approche est la plus répandue dans les pays anglo-saxons
Les fonds investissent dans des entreprises d’un secteur donné ou favorisant certaines pratiques : énergies renouvelables, eau, réduction d’émissions de gaz à effet de serre, emplois… En France pour que ces fonds soient qualifiés d’ISR on s’attache à ce que les autres pratiques ESG soit également évaluées. Par exemple, les pratiques sociales et la gouvernance des entreprises travaillant dans le secteurs des énergies renouvelables doivent également être regardées…
Les actionnaires agissent sur la politique de l’entreprise au travers d’un dialogue direct avec les dirigeants et/ou au travers de l’exercice de leur droit de vote en Assemblée Générale. Cette approche peut être combinée avec les approches « Best in Class » et le Thématique, mais perd de sa pertinence avec les fonds d’exclusion, car pour pouvoir dialoguer et voter, encore faut-il être actionnaire.